« C’est une audience à thème », soupire ce vendredi après-midi le procureur Lafougère, en voyant défiler les prévenus aux profils bien similaires dans le box des comparutions immédiates. De jeunes Algériens souvent déjà interdits de territoire, arrêtés pour des vols aggravés dans le centre-ville, sous l’empire tantôt d’alcool, tantôt de médicaments, sinon des deux. Tous ont aussi la même explication : ils devaient payer un loyer à des bailleurs dont ils ne connaissent que le prénom.