Par Delphine Chayet
Publié
le 9 avril 2025 à 06h00,
mis à jour le 9 avril 2025 à 10h22
La cocaïne serait à l’origine de 10 000 hospitalisations par an, et de complications médicales dont la gravité et la fréquence augmentent.
Ksinan Peter / pe3check – stock.adobe.com
DÉCRYPTAGE – Une molécule déjà testée dans d’autres pathologies a permis, dans un petit essai clinique, de réduire la consommation de personnes dépendantes.
Alors que la consommation de cocaïne atteint des niveaux records en France, il n’existe aucun médicament approuvé pour soigner cette addiction. Selon l’Observatoire français des drogues et de la toxicomanie, plus d’un million de personnes ont consommé ce psychostimulant au moins une fois en 2023 –deux fois plus que l’année précédente. La cocaïne serait à l’origine de 10 000 hospitalisations par an, et de complications médicales dont la gravité et la fréquence augmentent. Des chercheurs du laboratoire Novartis présentent une piste thérapeutique jugée « prometteuse », qu’ils ont testée pour la première fois chez l’être humain.
Les scientifiques ont cherché à modérer l’activité d’un neurotransmetteur excitateur du cerveau, le glutamate, impliqué dans le traitement de la récompense et de la dépendance à la cocaïne. Pour cela, expliquent-ils dans la revue Science Translational Medicine, ils ont utilisé une molécule déjà connue, le mavoglurant, capable de bloquer un récepteur au glutamate…
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