Les 26 et 27 mai, une grève de la Vie scolaire (CPE et assistants d’éducation) a été organisée au collège Massenet-Fourneyron, avec le soutien de la CGT Éduc’action 42, rejointe par Sud Éducation 42 et la FNEC FP FO 42. Cette mobilisation a été déclenchée après qu’une assistante d’éducation a essuyé des coups, le 15 juin, en protégeant une élève prise à partie par d’autres dans la cour de récréation.
Ce mouvement visait à dénoncer la dégradation des conditions de travail et à porter les revendications concernant les moyens humains alloués.
Parmi elles, l’obtention d’un poste supplémentaire d’AED (assistant d’éducation) à temps plein, l’ouverture d’un deuxième poste de CPE à temps plein et le classement de l’établissement en REP +, afin de mieux refléter les réalités sociales et éducatives du terrain.
Une rencontre avec le directeur académique
Suite à cette grève, une audience a été obtenue le jeudi 5 juin auprès de Thierry Dickelé, directeur académique des services de l’Éducation nationale de la Loire.
Plus d’une trentaine de personnes étaient également présentes en soutien devant le bâtiment de la DSDEN (Direction des services départementaux de l’éducation nationale) lors de cette audience.
« Même si certaines attentes importantes restent à satisfaire, des avancées notables ont été annoncées, témoignant d’une prise en compte partielle de nos demandes », indiquent dans un communiqué Nadine Ferapie et Michel Nebout, co-secrétaires de la CGT Educ’ation de la Loire.
« Nous restons mobilisés et vigilants »
Ainsi, l’attribution d’un mi-temps AED supplémentaire dès la rentrée de septembre 2025 a été confirmée. « La perspective d’un complément additionnel (un quart-temps ou un mi-temps AED) est annoncée pour fin septembre 2025. Concernant le poste de CPE, il nous a été indiqué à nouveau que la décision relevait du Rectorat. Nous comptons sur la DSDEN pour transmettre sans délai cette demande à ce dernier, afin qu’une réponse claire et concrète soit apportée par la rectrice à cette revendication, indiquent les deux syndicalistes. Quant au classement en REP +, cette décision appartient au ministère de l’Éducation nationale. La carte actuelle des établissements REP et REP +, fondée sur des données de 2014, est manifestement obsolète. Il est urgent qu’elle soit actualisée pour mieux prendre en compte les critères objectifs et les réalités sociales des établissements comme le nôtre. Nous continuerons de porter cette revendication avec l’appui de nos représentants syndicaux au niveau national. »
« Cette première mobilisation a permis de faire entendre notre voix et de mettre en lumière les besoins urgents de notre établissement scolaire. Nous restons mobilisés et vigilants quant au suivi qui sera donné à ces demandes », concluent Nadine Ferapie et Michel Nebout.