VERTIGE DE L’ALCOOL – À une époque où nous nous questionnons de plus en plus sur notre rapport à l’alcool, nous avons recueilli les témoignages de femmes qui ont fait le choix d’assumer, de ruser, ou de lever le pied.

La honte des lendemains d’ivresse est l’un des sentiments que nous connaissons tous. Tous, mais surtout toutes. Car nous ne sommes pas égaux face au jugement. Ainsi, les statistiques sont formelles : les hommes boivent davantage, plus fréquemment, et en plus grande quantité que les femmes. Et ce quel que soit l’âge ou la catégorie sociale représentée. Pourtant, ce sont elles que l’on regarde plus volontiers «de travers», comme le souligne amèrement Agnès, 47 ans, mariée à Yves depuis vingt-trois ans. De retour à Paris après plusieurs années d’expatriation, ils auront pris soin de reconstituer leur réseau, quitte à devoir faire preuve d’une certaine complaisance vis-à-vis d’un entourage moins ouvert d’esprit. «Je me souviens très bien de la première fois où j’ai eu la sensation d’être “surveillée”», se souvient-elle. C’était il y a trois ans, à un dîner entre amis, dans une maison de campagne normande, en plein mois de mai. «Quelqu’un avait ouvert une bouteille de Bourgogne blanc. C’était…

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Le Figaro

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