La ministre Amélie de Montchalin souhaite « fusionner ou supprimer » jusqu’à un tiers de ces organismes chargés de missions de service public, et espère générer de 2 à 3 milliards d’euros d’économies d’ici 2027.
Ce n’est pas la tronçonneuse, mais un bon coup de sécateur qui se profile pour les agences et opérateurs de l’État. Ces organes chargés de missions de service public pour le compte de l’État ont été désignés par Michel Barnier, puis par son successeur à Matignon, François Bayrou, comme un important gisement d’économies potentielles. Fin avril, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a annoncé qu’un tiers d’entre eux allaient être « fusionnés ou supprimés » d’ici à la fin de l’année, hors universités et musées. À la clé, selon Bercy : 2 à 3 milliards d’économies d’ici 2027. Beaucoup et pas assez en même temps, au regard des 40 milliards d’euros d’économies visés en 2026. Et bien que le ministre de l’Économie, Éric Lombard, ait lâché jeudi matin sur France 2 que cela lui paraissait « élevé », Amélie de Montchalin a confirmé son objectif dimanche dans une interview au JDD.
Rappelons que le nombre de ces entités est lui-même sujet à incertitude. Elles seraient « plus…
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