Le président est indéniablement plus faible qu’il ne l’était il y a un an ; le gouvernement, de plus en plus liquide, attend d’être aspiré par le siphon de la censure ; son ministre le plus populaire – Bruno Retailleau – cherche déjà comment s’échapper.
Ouvrons le Littré. « Dissolution »: « Séparation des parties d’un corps par voie de décomposition. » Le dictionnaire poursuit : « Nom donné quelquefois à la figure appelée ordinairement disjonction. » Décomposition, disjonction, les deux mots s’imposent pour décrire à la fois l’état de la politique en France et le mystère psychique d’une décision qui, un an après, n’a rien perdu ni de son effet de sidération ni de sa puissance dissolvante.
Douze mois, c’est suffisant pour se pencher sur les fruits de l’arbre. Ils ne sont pas beaux à voir. Le président est indéniablement plus faible qu’il ne l’était il y a un an ; le gouvernement, de plus en plus liquide, attend d’être aspiré par le siphon de la censure ; son ministre le plus populaire – Bruno Retailleau – cherche déjà comment s’échapper.
L’Assemblée et ses minorités zombies sont à la dérive. À la fabrique de la loi elle préfère les commissions d’enquête transformées en tribunaux d’exception, les propositions symboliques…
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