La slow fashion est une alternative crédible à la fast fashion pour ceux qui privilégient la durabilité, l’éthique et la qualité. Le marché de la mode éthique en France était estimé à 7,12 milliards d’euros en 2024. Cependant, son adoption à grande échelle nécessite une sensibilisation accrue et des efforts pour rendre ces produits plus accessibles. En combinant achat responsable et soutien aux marques éthiques, elle peut transformer l’industrie textile. À l’heure où la loi anti fast fashion, modèle économique qui bouleverse les équilibres du secteur textile, est en lecture au Sénat, les acteurs engagés s’unissent autour d’initiatives alternatives.

Marseille, capitale de la mode responsable

Cette semaine, Marseille sera la Capitale de la mode responsable. Avec la fashion week-end qui aura lieu jusqu’au 14 juin, conférences, défilés et ateliers mettront en lumière l’option vertueuse à la surconsommation. « C’est effectivement une solution », mais « on doit souligner l’importance du soutien gouvernemental et législatif pour encadrer cette transition », précise Marion Lopez, fondatrice de Baga Collectif, à l’origine de ce rendez-vous et de Studio Lausié. La Marseillaise insiste sur « la nécessité de contrôler la publicité des marques d’ultra fast fashion et d’accompagner les créateurs engagés dans une démarche plus durable ». Mais aussi, « la sensibilisation et l’information du public » considérées comme « essentiels » dans ce processus, « notamment concernant l’envers du décor de l’industrie de la mode ».