La décision d’interdire l’entrée aux États-Unis des ressortissants de douze pays a été prise afin de « protéger les États-Unis face aux terroristes étrangers et aux autres menaces pour la sécurité nationale », selon la proclamation présidentielle. Elle concerne les ressortissants d’Afghanistan, de Birmanie, du Tchad, du Congo-Brazzaville, de Guinée Équatoriale, d’Érythrée, d’Haïti, d’Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan et du Yémen.
L’exécutif américain, qui mène une politique anti-immigration très restrictive, motive l’inscription des pays concernés sur cette liste par l’absence d’administrations efficaces pour assurer un contrôle des voyageurs et la tendance des ressortissants de certains à rester aux États-Unis après l’expiration de leurs visas.
« Je dois agir pour protéger la sécurité nationale »
Les ressortissants de sept autres pays sont frappés par des restrictions dans la délivrance de visas : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.
Le président américain a comparé cette décision annoncée mercredi dernier aux « restrictions efficaces » qu’il avait imposées aux ressortissants de sept pays majoritairement musulmans, qualifiées par ses détracteurs de « Muslim ban » au début de son précédent mandat, en 2017.
Quatre pays figurent d’ailleurs sur les deux listes : Iran, Libye, Soudan et Yémen.
« En tant que président, je dois agir pour protéger la sécurité nationale et l’intérêt national des États-Unis et de leur population », indique Donald Trump dans le texte de la décision, qui affirme vouloir ainsi « protéger les États-Unis face aux terroristes étrangers ».