INFO LE FIGARO – L’enfant a sauté par la fenêtre de son domicile alors qu’il venait d’ouvrir à trois voleurs armés et cagoulés. Ces derniers ont menacé sa famille avant de s’emparer d’une chaîne en or et de prendre la fuite.

Une apparition traumatisante. Dans la nuit de lundi à mardi, une famille marseillaise a été victime d’un vol à main armée perpétré à domicile par trois individus cagoulés et armés. Le fils du couple, un enfant de 12 ans qui a ouvert la porte aux cambrioleurs, a été sérieusement blessé alors qu’il tentait de leur échapper.

Comme rapporté au Figaro de sources concordantes, les malfaiteurs se sont directement présentés à la porte de l’appartement aux alentours de minuit. Cagoulés et équipés d’une arme de poing ainsi que d’un couteau, ils ont frappé à la porte du logement, tombant nez à nez avec l’enfant venu leur ouvrir la porte. Pris de panique et tentant visiblement de leur échapper, ce dernier a sauté par la fenêtre de son appartement, situé au 2e étage d’un immeuble des quartiers nord de la ville.

L’enfant souffre de fractures

Les voleurs ont ensuite menacé les membres de la famille, pointant leur arme à feu en direction du père, qui leur a remis sa chaîne en or ainsi que quelques bijoux de faible valeur. Ils ont rapidement pris la fuite en courant. Prévenus, les secours ont pris en charge l’enfant de 12 ans, qui souffrait de fractures à la jambe et au bassin ne mettant toutefois pas ses jours en danger. Originaire de Bulgarie, le père de famille n’a pas été en mesure d’identifier les mis en cause, toujours en fuite mercredi. Une enquête pour «vol à main armée» a été ouverte et confiée à la Division de la criminalité territoriale (DCT).

Les cambriolages et autres vols à main armée sont fréquents dans les Bouches-du-Rhône et particulièrement à Marseille, où ces braquages souvent très violents visent de nombreux particuliers et petits commerces vulnérables. «Ce sont des braquages de proximité qui visent des petits commerces locaux, comme des épiceries de nuit ou des tabacs. Les braqueurs agissent par opportunité, le plus souvent dans une zone qu’ils connaissent bien et pour de petites sommes», détaillait fin 2023 au Figaro le commissaire divisionnaire David Brugère, alors chef de la sûreté départementale des Bouches-du-Rhône.