À quel point les conditions (vent) sur le court étaient mauvaises ?

« C’était très difficile surtout au bout du court, c’était très difficile de frapper la balle et de la faire passer de l’autre côté du court si on n’accélérait pas. C’était un peu comme un match de premier tour. Je savais à quoi m’attendre. Je ne savais pas si le toit allait être ouvert ou fermé jusqu’à 30 ou 40 minutes avant le match. Après avoir joué mes deux derniers matchs en intérieur, c’était une autre expérience. Je savais que ça n’allait pas être facile ni pour l’une ni pour l’autre. »

Dans quel état d’esprit étiez-vous après la perte du premier set ?

« C’était décevant parce que j’avais tellement eu d’occasions lors de ce tie-break. Je me suis dit : il faut que j’essaie à nouveau et ne pas jouer de la même manière. J’essayais d’être plus agressive au deuxième set et ça marchait. Ensuite le troisième, je savais qu’elle allait rehausser son niveau. Lors du premier jeu, elle a bien joué. Je me suis dit : il faut que j’essaie de me rehausser au même niveau et courir. Je sais qu’il est très difficile de frapper plus fort qu’elle. J’essaie de la mettre sur la défense mais avec le vent, il était également important pour moi de mettre autant de balles dans le court que possible. »

Aviez-vous conscience que le vent énervait Sabalenka ?

« Oui. Mais je ne fais pas trop attention. J’étais frustrée aussi, même si je ne l’ai pas trop montré. Dans ma tête, j’étais frustrée. Ce n’était pas un jour pour jouer du grand tennis. »

Cela fait quoi de soulever le trophée de la lauréate ?

« C’est super de le lever. Être sur le podium, c’est incroyable. On a l’impression d’être au sommet du monde. C’est donc un moment à ne pas oublier. »

Cela fait quoi d’entendre l’hymne américain grâce à un de ses exploits ?

« C’est important. Il se passe beaucoup de choses dans notre pays actuellement. Le fait de pouvoir représenter mon pays, de représenter les gens qui me ressemblent aux États-Unis et qui ne se sentent pas soutenus en cette période, juste être le reflet de l’espoir et de la lumière pour ces personnes. Je me rappelle après les élections, on était un peu démoralisés et ma maman a dit : ‘Essaie de gagner le tournoi pour donner aux gens une raison de sourire’. C’est à cela que je pensais en tenant le trophée, en voyant les drapeaux, le public. C’est important. Certaines personnes ne sont pas patriotiques mais moi si. Je suis heureuse et fière d’être Américaine. Je suis fière de représenter les gens qui me ressemblent et qui soutiennent les mêmes choses que moi. »