Le traité sur la haute mer sera ratifié par suffisamment de pays pour pouvoir entrer en vigueur, a confirmé le président français Emmanuel Macron en annonçant de nouveaux engagements de pays pour atteindre au moins 60 ratifications.

«Si la terre se réchauffe, l’océan quant à lui est en ébullition» : Emmanuel Macron a appelé à la «mobilisation» ce lundi 9 juin en ouverture de la conférence de l’ONU sur les océans à Nice (Alpes-Maritimes).

«La première réponse c’est donc le multilatéralisme», a déclaré le président français. «Le climat comme la biodiversité, ce n’est pas une question d’opinion, c’est une question de faits scientifiquement établis», a-t-il aussi insisté.

Le traité sur la haute mer «sera bien mis en œuvre» 

Le traité sur la haute mer sera ratifié par suffisamment de pays pour pouvoir entrer en vigueur, a confirmé le président français Emmanuel Macron en annonçant de nouveaux engagements de pays pour atteindre au moins 60 ratifications.

«À la cinquantaine de ratifications déjà déposées ici même ces dernières heures, quinze pays se sont formellement engagés à les rejoindre», a déclaré Emmanuel Macron en ouverture de la conférence de l’ONU sur les océans à Nice (sud-est de la France). «Ce qui fait que l’accord politique est obtenu, qui nous permet de dire que ce traité sur la haute mer sera bien mis en œuvre. C’est donc gagné», a-t-il ajouté, sans préciser de calendrier.

Le traité, signé en 2023, entrera en vigueur 120 jours après la 60e ratification. La France souhaitait initialement obtenir ces 60 ratifications d’ici la conférence de Nice.

«Les abysses ne sont pas à vendre, pas plus que le Groenland»

Le président de la République a de également martelé que le Groenland, où il doit se rendre en fin de semaine mais qui est convoité par les États-Unis de Donald Trump, n’était «pas à vendre».

«Les abysses ne sont pas à vendre, et pas plus que le Groenland n’est à vendre, pas plus que l’Antarctique ou la haute mer ne sont à vendre», a lancé le président français en ouverture de la conférence de l’ONU sur les océans à Nice (sud-est de la France).

Le sommet mondial sur les océans s’est ouvert ce lundi à Nice, en France, avec des appels à interdire le chalutage de fond et à renforcer la protection des aires marines protégées dans le monde. Décrite comme un sommet de «mobilisation», la conférence va permettre d’«augmenter le niveau de protection des eaux mondiales», a annoncé dimanche la ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.