Nouvelle offensive russe lancée contre Dnipropetrovsk, région qui borde celle de Donetsk, déjà occupée à 70% par les Russes. C’est une première depuis trois ans. Moscou accentue la pression alors que les États-Unis essaient d’obtenir la paix.
Tant que les négociations patinent, la Russie ne lève pas le pied, son but étant d’occuper un maximum de terrain en territoire ukrainien avant un potentiel cessez-le-feu qui figerait le front. Selon le ministère russe de la Défense, l’offensive sur la région de Dnipropetrovsk est lancée depuis l’oblast voisin de Donetsk, dans l’est du pays.
Si cette attaque se confirme, c’est une très mauvaise nouvelle pour Kiev, un revers pour les troupes ukrainiennes qui sont en manque de combattants. D’autant plus que la Russie accentue également la pression dans une autre région, celle de Soumy, au nord de l’Ukraine.
Kiev a du mal à occuper deux fronts
Les troupes de Moscou y ont conquis près de 200 km² en moins d’un mois. Kiev est obligé d’y assurer une présence militaire pour contenir les forces ennemies, ce qui l’empêche de renforcer le front oriental.
Une guerre qui a, côte russe, causé 250.000 morts et 750.000 blessés, d’après une étude publiée par un think tank américain. La Russie, elle, ne publie aucun chiffre officiel.
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