« Vous avez trompé l’État français » déclare, en préambule de l’audience, le président du tribunal.

À la barre, c’est un distributeur automobile qui a pignon sur roues. Bien établi sur la place. Depuis 1972, il revendique cinquante ans de bons et loyaux services envers les clients. La situation dérape entre le 1er janvier 2018 et le 1er juillet 2020 à Saint-Étienne.

Les faits reprochés ? Une escroquerie au malus écologique. Toujours concernant le même constructeur, Jeep. La taxe aux véhicules polluants est dévoyée. En 2024, le service central du renseignement criminel est saisi. Treize propriétaires ont été entendus pour corroborer les infractions.

« Une escroquerie avoisinant le million d’euros »

L’affaire concerne au total 86…