Critique: Si l’idée de l’auteur était de racheter l’incarnation du Mal en lui faisant découvrir l’amour, alors l’intention n’a pas été pleinement atteinte. Le roman commence avec toutes les bonnes intentions, mais en connaissant l’évolution de l’homme que le protagoniste devient, il devient difficile, voire impossible, de ressentir de la compassion ou de l’empathie pour lui. Le seul personnage vraiment remarquable est peut-être Tigris, le cousin qui deviendra plus tard l’un des principaux concepteurs des jeux.

4. La révolte

Éditeur: Mondadori
Date de sortie: 2010

Intrigue: Tout le chapitre peut se résumer en deux mots : “guerre civile”. Lorsque Katniss est extraite de la 75e arène des Hunger Games pour devenir la leader de la révolution, on découvre qu’il existe encore un District 13, qui vit sous terre depuis les Dark Days, l’époque du premier conflit interne au royaume. Le récit alterne entre la vie dans cette sorte de bunker armé et technologique et les traumatismes de la protagoniste qui a dû laisser son compagnon Peeta, ainsi que d’autres tributs, à la merci de Capitol City. Le président Snow les torture à l’extrême et nous atteignons un point de non-retour.

Critique: Non seulement nous nous interrogeons sur ce qui est réel et ce qui ne l’est pas, mais aussi sur ce qui est bien et ce qui est mal. Katniss alterne les moments où elle pense que tout est juste dans la guerre et les situations où elle décide de mettre un terme aux choses. Dans un costume scintillant de soldat-héroïne, elle incite les districts à l’insurrection, mais le véritable changement se produit en elle. Lorsque le véritable rebondissement concernant Peeta arrive, le roman passe à une vitesse différente et résolument plus puissante, ce qui déséquilibre le poids de l’histoire. La fin, bien que précipitée, montre que l’espoir est vraiment l’arme la plus puissante.

3. Lever de soleil sur la moisson

Éditeur: Mondadori
Date de sortie: 18 mars 2025

Hunger Games : Lever de soleil sur la moisson

Intrigue: Haymitch, 16 ans, devient un Tribut du District 12 dans des circonstances « irrégulières » lors des 50e Hunger Games qui comptent deux fois plus de participants, soit 48 au total. Il s’agit de la voix narrative, du point de vue d’un « voyou » au cœur d’or à qui l’on arrache tout lorsqu’il tente de faire ce qui est juste. La victoire n’était pas envisagée, mais quitter l’arène devient un véritable cauchemar.

Critique: Certains détails du passé du mentor alcoolique Haymitch étaient déjà connus dans la trilogie originale, mais dans ce deuxième préquel, des intrigues apparaissent qui laissent le lecteur sans voix. Le mérite en revient principalement à l’imbrication avec des personnages déjà connus dans la saga-mère (et pas seulement d’anciens vainqueurs des Jeux). C’est le véritable retour à l’univers des Hunger Games que les fans attendaient. Et surtout, l’auteur apporte toutes les réponses.

2. Hunger Games

Éditeur: Mondadori
Date de sortie: 2009

Intrigue: Tout commence lorsque Katniss se porte volontaire pour remplacer sa petite sœur Prim. Depuis la mort de son père dans les mines, elle s’est toujours occupée de sa mère et de sa petite sœur et continue de le faire, même lorsqu’elle envisage de tout abandonner dans l’Arène. Elle a soif de justice, elle veut montrer à Capitol City qu’elle ne deviendra pas l’une d’entre eux. Elle fait ainsi preuve d’une humanité qui déplaît aux Stratèges, les organisateurs des jeux. À ses côtés, Peeta Mellark, du District 12, le garçon qui l’a sauvée de la famine un jour en faisant exprès de brûler le pain de son four pour le lui donner alors qu’elle était affalée, trempée et impuissante. Mais leur alliance n’est pas simple.