ENQUÊTE – Si le secteur s’est assaini et professionnalisé grâce à la loi influenceurs adoptée il y a deux ans, il reste confronté à de nombreux défis : l’encadrement des médecins-influenceurs, les sources de financement, l’essor de TikTok Shop…
Des influenceurs qui sirotent un cocktail dans la piscine de leur résidence de luxe à Dubaï. Ce cliché a longtemps terni l’image de la profession, associée à l’argent facile et à l’évasion fiscale. L’an passé, le grand public a découvert une autre facette du métier avec Inoxtag et son film de 2h30, « Kaizen », relatant son ascension de l’Everest, vu plus de 40 millions de fois sur YouTube.
Deux ans après le vote de la loi influenceurs (adoptée le 9 juin 2023), le secteur de l’influence a évolué. La loi, portée par les députés Arthur Delaporte (PS) et Stéphane Vojetta (EPR), visait à mettre fin au « Far West » en luttant contre les arnaques et les dérives sur les réseaux sociaux. Le texte, qui faisait de la France le premier pays d’Europe à réglementer le secteur, a créé l’obligation pour les 150.000 influenceurs de signaler les partenariats commerciaux noués avec des marques. Ils doivent aussi mentionner les « images retouchées » ou « virtuelles », et proscrire l’incitation…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 92% à découvrir.
Vente Flash
3,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous