Le Progrès avait prévu de couvrir ce lundi soir le concert du groupe irlandais Fontaines D.C. dans le cadre des Nuits de Fourvière. Comme nous le faisons depuis longtemps, nous avons préparé cette soirée en relation avec les organisateurs de ce festival auquel nous accordons tous les étés une large place.

Malheureusement, eux aussi ont été mis devant le fait accompli en fin d’après-midi. La production du groupe nous a fait transmettre des conditions que nous ne pouvions accepter en l’état.

Nombreuses revendications

Selon les termes d’un contrat à signer, il n’était possible pour notre photographe de ne travailler que sur les trois derniers titres joués sur scène. Les clichés devaient ensuite être envoyés à la production pour validation, ce que nous ne faisons pour ainsi dire jamais, ne serait-ce que pour des raisons de délais de bouclage. Mais aussi pour une question de principe et de considération quant au travail de nos reporters photographes.

Pis encore, la production stipulait qu’elle pouvait de son côté, moyennant 1 livre versée au photographe, utiliser les photos prises sur tout type de support.

En refusant, nous privons certes nos lecteurs de lire un compte rendu bien illustré de cette soirée, nous en sommes conscients. Bien sûr, les questions de droit à l’image des artistes sont importantes mais, plus généralement, on assiste à une inflation des exigences des productions, souvent au grand regret des organisateurs, promoteurs, tourneurs eux-mêmes…