La DNACG (direction nationale d’aide et de contrôle de gestion) de volley-ball a annoncé, jeudi 5 juin, au Royan Atlantique Volley-Ball (Ligue B) sa relégation dans une division inférieure. « Nous l’avons appris par téléphone. On nous reproche des insuffisances financières », dévoile David Guelle, le président du club, qui doit trouver 100 000 euros pour que son budget soit validé.
« Mais nous ne savons pas dans quelle division nous allons être reversés, c’est du ressort de la Fédération française de volley », complète le dirigeant-joueur. Il semble donc que l’appel à destination des collectivités locales n’ait pas été suivi d’effets. « Rien n’a bougé de ce côté », confirme David Guelle qui demeure « combatif ».
Les Pirates vont ainsi faire appel de cette décision et devront patienter jusqu’au 4 juillet pour connaître leur sort définitif. Derniers du championnat, les Royannais n’avaient pas été relégués sportivement (la Ligue nationale de volley n’avait prévu aucune descente) mais c’est désormais le cas pour des raisons financières.