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Rédaction Le Pays d’Auge

Publié le

8 juin 2025 à 18h46

Dix associés, tous artistes et tous bénévoles, voilà de quoi est constituée La P’tite Galerie de Honfleur (Calvados). Sa création depuis 2013 est le fruit d’une longue réflexion sur la nécessité absolue d’aider et de promouvoir des artistes talentueux. L’exposition actuelle accueille deux invités et permet d’entrer dans deux univers différents

Frédérique Delbos présente une trentaine de tableaux, figuratifs pour la plupart, mais parfois avec des sujets hyperréalistes, des vélos, des paysages un peu fantaisistes, à la Magritte ! « Je prépare mes expositions comme une promenade, c’est toujours fluide, il y a une ambiance ».

Une toile toujours prête à peindre

Artiste jusqu’au bout des ongles, elle a un credo dans sa vie : l’enseignement pour le métier, la peinture pour passion, trois enfants pour la vie, et maintenant quelques petits ! Institutrice de formation, elle dit aimer la pédagogie et dans sa maison, on peut peindre à toute heure, il y a toujours une toile prête !

Elle a été choisie pour la seconde fois par Erik de Saint-Pierre, fondateur de la galerie, « car tu es la seule à peindre des vélos ! », dit-il. Elle peint les vélos à la verticale, comme un personnage : « Ici, ce sont des estampes, mais sinon, ils sont quasiment grandeur nature, ça anime toujours les expositions. Et il y aura une relation avec le Tour de France qui va passer à Rouen !

« Ce fut un challenge difficile à relever mais je l’ai fait pour encourager mon fils, qui passait aussi par des moments difficiles dans ses études de médecine ».

Frédérique Delbos.

Elle peint aussi en extérieur sur le motif, car elle aime peindre et elle aime la nature, « l’ensemble des deux me plaît ! » Après quinze expositions personnelles, la peinture reste depuis toujours pour elle une bulle de sérénité.

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« Mon premier tableau, je l’ai fait à cinq ans, pour la fête des Mères ».

Frédérique Delbos.

Le travail des lignes et des couleurs

Thierry Larivière présente ici une vingtaine de poteries peintes.

« Je travaille en improvisation sur les lignes, la forme et la couleur, ce sont les lignes qui définissent des formes, puis vient la couleur ».

Thierry Larivière.

. C’est une peinture onirique et poétique, un travail spontané, imaginaire, mais dans le fond très réfléchi, une réflexion sur les rapports de couleurs, de formes : « Je pratique une peinture proche de l’automatisme, dans laquelle les formes sont des êtres objets qui prennent vie, en interaction les uns avec les autres. La couleur et la ligne construisent l’espace avec autant de force l’une que l’autre, et dans cet univers en mouvement, chacun peut imaginer une histoire personnelle ».

« Mon diplôme le plus intéressant est celui de peintre en décoration, réaliser des peintures murales en trompe-l’œil ».

Thierry Larivière.

La passion pour la peinture a commencé dès l’âge de 16 ans, son père étant aussi un peintre. Une première exposition en 1981, puis des études d’art et un poste de professeur en arts plastiques en France et au Maroc ont fait de lui un peintre original, peu intéressé finalement par l’enseignement, à donner et à recevoir.

Exposition jusqu’au 19 juin, La P’tite Galerie, 22 rue des Lingots à Honfleur. Ouverture tous les jours sauf le mardi, de 11h à 13h et de 14h à 19h, 09 81 75 11 33.

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