La crise de l’immobilier qui s’est installée ces dernières années avait habitué les acheteurs à observer des prix à la baisse dans la plupart des villes de France.
En cause, notamment, la difficulté pour les acheteurs d’obtenir un prêt bancaire et un nombre de logements sur le marché qui s’établissait donc à un niveau supérieur à la demande.
Mais depuis quelques mois, cette tendance à la baisse a connu un fort ralentissement dans l’Hexagone et même un léger frémissement à la hausse.
Selon le dernier baromètre révélé par le site Se Loger début juin, les prix étaient en augmentation d’1 % sur l’ensemble du territoire.
Depuis le début de l’année, cette augmentation s’établit à 0,6 %. Le site Se Loger appuie sur la stabilité des prix qui s’observe globalement sur le territoire et notamment dans les plus grandes métropoles, où les prix ont reculé de 0,1 % entre mai et juin.
Une légère baisse, dans certaines villes
Cependant, si ces chiffres témoignent d’une situation qui n’évolue que très peu sur le marché de l’immobilier concernant les prix des biens à la vente, certaines disparités peuvent s’observer entre les villes, avec des prix qui continuent de s’inscrire à la baisse dans certaines régions.
À Aix-en-Provence, Dijon, Tours, Clermont-Ferrand, Le Havre ou Grenoble, les prix au mètre carré affichent une baisse comprise entre 0,7% et 0,8%.
Une baisse est également observée à Nice, Nantes, Nîmes ou Lille, où elle atteint 0,5 %. À Lyon, le repli des prix au mètre carré atteint 0,4 %.
Rattrapage
Mais là-aussi, les explications peuvent être diverses selon les villes, selon le site Se Loger, avec des situations de rattrapage pour Nantes, qui avait connu une très forte hausse du prix au mètre carré après la crise sanitaire et profite donc actuellement d’un « retour à la normale » de ses prix, qui s’observe également à Lyon, qui avait vu ses prix grimper ces dernières années.
À Lille, en revanche, cette baisse des prix compense une « reprise trop rapide » ces derniers mois, alors que les taux de crédit commençaient à enregistrer une certaine baisse, après une longe période d’augmentation.