Publié le 09 juin 2025 à 16:39. / Modifié le 10 juin 2025 à 05:09.

4 min. de lecture

Abonnez-vous pour accéder au résumé en 20 secondes.

Après la Baltique, la mer Noire. Face à la menace russe, l’UE veut renforcer la sécurité maritime en mer Noire et constituer, selon les termes récemment utilisés par Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie de l’UE, un «système d’alerte précoce» dans la région. Objectif: contribuer à protéger les infrastructures critiques telles que les plateformes offshores, les câbles sous-marins, des opérations liées au gaz et à l’énergie éolienne, ainsi que le transport maritime. Il s’agit de mieux lutter contre la guerre hybride russe et de protéger l’Ukraine, qui est déjà parvenue à créer un corridor lui permettant d’exporter ses céréales. Une coopération régionale en matière de déminage est également envisagée.

L’UE a l’intention d’augmenter sa présence dans la région pour y «renforcer la sécurité, la stabilité et la résilience» et favoriser une croissance et une prospérité durables. C’est dans le cadre de cette stratégie qu’elle compte créer un pôle de sécurité maritime. Kaja Kallas l’a annoncé le 28 mai dernier. Ce «hub» officiera comme une sorte de radar, avec des capteurs sous-marins, des drones ou encore des navires de surveillance, pour mieux gérer les menaces existantes et notamment lutter contre le contournement des sanctions imposées à la Russie depuis son invasion de l’Ukraine le 24 février 2022.