À quand l’abandon du nouvel aménagement de la rue Mélanie ?

Jean-Pierre Moniatte, Strasbourg :
« Il y a eu, dans le passé, d’autres abandons de folies technocratiques. Grâce à Napoléon Ier, le calendrier républicain (ou révolutionnaire), instauré en 1793, a été aboli à compter du 1er janvier 1806, par décret impérial, et reprise du calendrier instauré par le pape Grégoire XIII en 1582. (Ce calendrier républicain comportait 12 mois de 30 jours, subdivisés en 3 décades, nommés à partir du système agricole : fructidor, etc.). Le peuple était très mécontent. Pour deux raisons : trop compliqué, mais surtout repos le 10e jour et non plus le 7e. Il y a eu pire : obnubilé par le système métrique, le décret (article 11) instituait la division décimale du temps avec des jours de 10 heures, de 100 minutes chacune, etc. Adieu les anciennes pendules et montres ! Cela n’a pas duré : article supprimé 10 mois plus tard.
Pour terminer, à quand l’abandon de la nouvelle circulation rue Mélanie ? : comme Dominique Vouge (DNA du 30 mai 2025), je l’ai expérimentée. Bravo. »

Arieh Adida et Nathalie Goldberg, Strasbourg :
« À Strasbourg, les habitants des rues Baldung-Grien, Louis-Apffel, Strauss-Durkheim et également Ehrmann ont découvert le nouveau circuit “Formule zéro voitures” qui leur a été concocté par la mairie, jamais à court d’imagination pour compliquer la vie des riverains.Tout le monde est déboussolé, au regard des véhicules qui y circulent dans les deux sens depuis le changement ! Même le camion poubelle a circulé à contresens. Il faut dire que le panneau sens interdit est fixé du côté droit, et de nombreuses voitures qui tournent à droite venant de la rue Oberlin, ne le voient tout simplement pas.
À cela s’ajoute un panneau Zone 30 qui laisse penser aux automobilistes qu’ils peuvent y circuler à 30 km/h. Renseignements pris, ce panneau concerne… les cyclistes ! Utile pour des courses cyclistes, moins le reste de l’année…
Vous l’aurez compris, Raymond Devos y retrouverait les grandes lignes de son sketch “Sens interdits”, tellement ce panneau rattrape les riverains à chaque coin de rue.
Ce secteur est devenu une enclave, un piège à automobilistes. C’est la double peine pour les habitants, qui ont aussi vu disparaître 42 places de parking remplacées par des chaises, des bancs debout et quelques arbres.
Les personnes en situation de handicap regrettent également la disparition d’une place PMR, et les complications pour rentrer chez elles. Les habitants de la rue Ehrmann sont obligés de faire un grand tour par la place du Québec et l’avenue de la Paix pour entrer dans leur rue. Où est le gain en termes de pollution de l’air s’il faut tourner en rond ?
Quid des déménagements/emménagements futurs puisque les aménagements vont gêner l’accès des camions et monte-charges ?
Le bon sens a perdu la partie, pour une mise de 667 000 euros.
Marcher sur la tête reste peut-être la seule solution pour être raccord avec la nouvelle donne de ce quartier. »

Claudine Koell, Ostwald :
« Une seule question me taraude : à l’ère où l’on prône les transports en commun au nom de l’écologie, pourquoi ne pas rendre le transport CTS gratuit pour ceux qui participent aux Courses de Strasbourg en mai et à la marche rose en octobre ? Il suffirait de montrer son dossard pour preuve de participation… 😉
À bon entendeur “vert” ! »