Alors que la pression de la communauté internationale s’accentue pour que le gouvernement d’Israël cesse la guerre à Gaza, Benoît Payan a annoncé ce mardi 10 juin « travailler depuis 14 mois avec le quai d’Orsay pour jumeler Marseille avec une commune de Palestine ». « Nous sommes en lien avec deux communes de Cisjordanie », a-t-il poursuivi, sans préciser toutefois leurs noms.
Pour l’ancienne maire, aujourd’hui première adjointe aux relations internationales, Michèle Rubirola, présente à ses côtés, il s’agit de « poursuivre la diplomatie des villes et des populations, qui ne sont pas responsables des États qui les gouvernent ».
Raison pour laquelle le maire de Marseille a écarté la demande formulée par une partie des écologistes de la majorité municipale.
Ils réclament la fin du jumelage entre Marseille et la ville israélienne d’Haïfa. « Haïfa n’est pas une ville engagée dans la guerre. C’est une commune travailliste, où il y a toutes les semaines des manifestations contre le gouvernement de Benjamin Netanyahou », a justifié Benoît Payan. Raison pour laquelle il n’inscrira cette demande de déjumelage à l’ordre du jour lors du prochain conseil municipal le 20 juin prochain.