Ce qui frappe dans le travail d’Anaïs Tondeur, c’est la finesse de son approche. Son art photographique ne cherche pas à dénoncer frontalement, mais à rendre visible l’invisible, à capter les résonances secrètes entre les êtres vivants et leur milieu. Formée aux arts plastiques et aux sciences humaines, elle construit depuis plusieurs années une œuvre à la croisée de l’art, de l’écologie et de la recherche scientifique.

Une esthétique de la résonance

Son travail s’intéresse aux zones fragilisées par les activités humaines : sites industriels, territoires…