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Rédaction Paris

Publié le

10 juin 2025 à 19h04

Ça se précise pour le choix de la ville qui accueillera le futur stade du Paris Saint-Germain. Dans un communiqué publié sur son site mardi 10 juin 2025, le récent champion d’Europe a fait savoir que sa short-list ne comptait plus que deux noms : Massy (Essonne) et Poissy (Yvelines). Une communication officielle qui signe la fin des espoirs pour de nombreux candidats comme Saint-Quentin-en-Yvelines, Ris-Orangis ou Aulnay-sous-Bois et qui concrétise encore un peu plus le départ des Parisiens du Parc des Princes (Paris, 16e).

Desserte multimodal d’une part, proximité avec le centre d’entrainement de l’autre

C’est une avancée majeure pour un feuilleton qui dure depuis plus de deux et demi. Le PSG va désormais concentrer ses forces sur l’étude exploratoire de deux sites potentiels pour l’implantation de son futur stade. 

D’un côté Massy, la commune de l’Essonne située au sud de la capitale, sous Antony (Hauts-de-Seine) et à non loin de l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne), qui a l’argument d’être « connectée à Paris, à l’Île-de-France, aux grandes métropoles françaises et aux capitales européennes » grâce à une qualité de desserte multimodale notable (RER B, RER C, gare TGV, Tramway T12,  bus et, bientôt, la ligne 18 du Grand Paris Express…). Un secteur qui a, en plus, un « potentiel de développement urbain et économique » certain, « en lien (notamment) avec le pôle scientifique de Saclay. »

De l’autre, Poissy, qui, s’il est entré dans la discussion plus tard, possède de nombreux atouts. Et fait sens, tant sur le plan sportif, que par rapport à l’histoire du club. D’abord par rapport à sa proximité immédiate avec le campus flambant neuf du club, mais aussi parce qu’avant ce centre d’entraînement dernier cri, le Camp des Loges, niché en forêt de Saint-Germain-en-Laye, a été le théâtre de nombreuses pages et anecdotes des Rouge et Bleu. Ou que, tout simplement, l’identité du club est intimement liée au département francilien.

Une opportunité pour revitaliser la vallée de la Seine

Désormais, des études complémentaires vont être menées afin de dessiner un projet final, « grâce à la contribution d’un large panel d’experts, la mobilisation de toutes les forces vives au sein du Paris Saint-Germain et, bien entendu, le travail étroit mené avec les territoires. » Une méthodologie qui, selon le PSG, a fait le succès de son campus. Les Champions de France précisent qu’à « ce stade, aucun des deux sites n’est privilégié » et que les deux études seront dirigées « avec le même sérieux, la même rigueur et la même ouverture »

De son côté, la Région Île-de-France s’est montrée plutôt favorable aux sites choisis par le club dans un communiqué, tout en rappelant ses conditions dans le cas où Poissy raflerait la mise. Sa présidente, Valérie Pécresse, a notamment insisté auprès des dirigeants de Stellantis et des syndicats sur le fait qu’elle souhaitait le maintien d’un projet industriel ambitieux sur Poissy et qu’il ne pourrait pas y avoir de stade sans usine. Elle voit dans ce projet un intérêt commun avec la volonté régionale de compenser la désindustrialisation de la vallée de Seine.

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La course « finale » entre Massy et Passy a bel et bien démarré mais, en attendant le verdict, le PSG restera résident du Parc des Princes encore pour plusieurs années.

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