Par
Rédaction Paris
Publié le
10 juin 2025 à 19h45
C’est un dossier qui semble échapper à la Mairie de Paris. En guerre ouverte avec le PSG, qui n’avait pas invité la maire Anne Hidalgo (PS) à assister à la finale de la Ligue des champions remportée contre l’Inter Milan (5-0) à Munich, le 31 mai, ni aux festivités du lendemain dans la capitale, la municipalité a vu le club annoncer, mardi 10 juin 2025, les sites retenus pour son grand stade, concrétisant ainsi un peu plus son départ du Parc des Princes. Une situation qu’a regretté l’adjoint en charge du sport, Pierre Rabadan, en déclarant : « Tout le monde veut » que les joueurs du PSG « restent au Parc des Princes et nous les premiers ». Ce scénario n’a pourtant jamais paru aussi loin d’arriver.
« La porte est ouverte pour discuter de toutes les options possibles »
Si le Paris Saint-Germain, qui évolue au Parc des Princes, dans l’ouest de la capitale, depuis 1974, « pense que l’histoire du club doit continuer au Parc des Princes, ils ne peuvent pas continuer à ne pas nous parler », a lancé l’adjoint auprès de l’AFP, assurant que « la porte est ouverte pour discuter de toutes les options possibles ».
Pour rappel, le club a longtemps caressé l’espoir de devenir acquéreur du Parc des Princes – où il dispose d’un bail emphytéotique jusqu’en 2044 – pour mener à bien des travaux d’aménagement et d’agrandissement, afin notamment de passer d’une jauge de 48 000 à 60 000 places.. Un montant de 38 millions d’euros avait été évoqué dans les discussions « avant qu’elles ne soient rompues par les dirigeants du club », selon Pierre Rabadan. Un montant jugé « largement insuffisant si le Parc était à vendre ».
Face au refus de la Mairie de Paris, le patron qatari du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, avait annoncé en février 2024 vouloir quitter la capitale, sur un site dont il serait le propriétaire. Dix sites franciliens avaient ensuite manifesté leur intérêt pour accueillir le club. Et, ce mardi 10 juin 2025, le club a révélé que sa short-list ne comprenait plus que deux noms : Massy (Essonne) et de Poissy (Yvelines).
« Si jamais il redevient vendable, il pourra être une option qui sera réétudiée »
Pour l’heure, les positions semblent donc irréconciliables. Anne Hidalgo a, d’ailleurs, réitéré le 2 juin son veto à toute cession du Parc des Princes mais s’est dite « ouverte » à des discussions avec le PSG pour l’agrandir.
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Pierre Rabadan croit pouvoir rouvrir le débat : « On espère toujours qu’on va pouvoir discuter à nouveau avec le club », a-t-il confié mardi, réaffirmant aussi « l’indispensable nécessité » de reprendre l’échange « avec eux sur les options qui sont possibles sur l’agrandissement du Parc et les conditions d’exploitation du Parc ». Il avait indiqué au début du mois que la Ville était prête à négocier « un bail de longue durée permettant au PSG d’y investir et d’en profiter pendant plusieurs décennies », de même qu’à « étudier l’évolution des règles d’urbanisme si nécessaire ».
La majorité des élus parisiens s’accordent à vouloir garder le champion d’Europe dans le stade parisien, à l’unisson de ses supporters, en particulier le CUP, le principal groupe. Une option pas totalement à exclure, selon une source proche du PSG à l’AFP : « Le club est toujours très attaché au Parc des Princes et il n’est pas près d’en partir. Et si jamais il redevient vendable, il pourra être une option qui sera réétudiée ».
Avec AFP
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