Après plusieurs alertes restées sans réponse, le maire d’Écully annonce une mesure de suspension temporaire de l’accès aux équipements sportifs pour le collège Laurent Mourguet.
Le maire d’Écully a décidé de suspendre l’accès aux infrastructures sportives de la ville pour les élèves du collège Laurent Mourguet durant la semaine du 16 juin. Une mesure annoncée dans un courrier adressé ce mardi 10 juin à la principale de l’établissement.
Dans cette lettre, Sébastien Michel rappelle qu’il avait déjà alerté la direction du collège le 18 avril dernier sur « la multiplication des dégradations commises sur les infrastructures sportives de la commune durant les créneaux d’occupation par le collège Laurent Mourguet. »
Il précise avoir indiqué à l’époque que « si ces actes devaient être amenés à se reproduire » il se verrait « contraint de suspendre temporairement l’accès aux infrastructures sportives pour les classes du collège ». Une décision qu’il qualifie aujourd’hui de « sans doute injuste pour de nombreux élèves respectueux des règles mais nécessaire pour préserver les bâtiments et limiter les coûteuses réparations que la ville est contrainte de supporter. »
Le maire déplore aussi l’absence de réaction de l’établissement. Il écrit : « Ce courrier, comme un précédent mail des services de la ville le 10 avril, est malheureusement inexplicablement resté sans réponse de votre part. Je ne vous cache pas mon incompréhension face à votre silence et l’absence de communication à la fois aux familles mais aussi au corps enseignant en première ligne face à ces agissements. »
De nouvelles dégradations ont été constatées le mardi 3 juin « après le passage du collège », notamment un revêtement « sectionné sur plusieurs dizaines de centimètres ». Sébastien Michel s’interroge : « Maladresse accidentelle ? Dégradation volontaire ? Négligence ? »
Conformément à son engagement, il annonce que « le collège ne pourra disposer des infrastructures de la ville durant la semaine du 16 juin, » regrettant une situation qu’il juge toutefois nécessaire pour « générer une prise de conscience collective » et « faire connaître aux élèves ainsi qu’aux personnels enseignants une situation que je ne peux me résoudre de voir continuer à se dégrader. »