Par
Rédaction Lyon
Publié le
9 avr. 2025 à 19h05
Le mode de vote des citoyens de Lyon sera différent pour les élections municipales 2026 de la capitale des Gaules.
Les députés ont adopté ce mercredi à l’Assemblée nationale la loi qui réforme le mode de scrutin municipal (la loi dite PLM) dans les trois plus grandes villes françaises, Lyon, Paris et Marseille. Le texte a été adopté dans l’hémicycle en première lecture par 183 voix contre 53. Il a reçu le soutien d’une bonne partie de la coalition gouvernementale, LR compris, de LFI et du RN. L’essentiel des socialistes et des écologistes ont voté contre.
Ce qui va changer concrètement
Le texte prévoit pour l’essentiel d’instaurer dès les municipales de 2026 deux scrutins distincts pour les trois métropoles, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique.
Il propose par ailleurs d’abaisser à 25% la prime majoritaire pour la liste arrivée en tête, au lieu de 50% comme c’est aujourd’hui le cas dans les trois villes et partout en France.
Le maire de Lyon Grégory Doucet contre la réforme
Grégory Doucet, le maire sortant et candidat pour un nouveau mandat, s’oppose à cette réforme en considérant qu’elle n’est pas prioritaire dénonçant un « tripatouillage électoral » d’Emmanuel Macron.
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Même critique du côté de Pierre Oliver, candidat LR, ou encore de Sandrine Runel, la députée PS qui a déposé un amendement à l’Assemblée pour supprimer le principal article, sans succès. L’ex-adjointe doit être désignée prochainement cheffe de file socialiste pour Lyon.
Le candidat sans étiquette Georges Képénékian et ancien maire de Lyon y est toutefois favorable. Quant à Jean-Michel Aulas, possible candidat à la mairie, il ne s’est pas encore exprimé sur le sujet mais certains de ses proches estiment qu’il pourrait bénéficier du changement de mode de scrutin.
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