Arthur, on vous avait vu quitter le terrain sur civière pendant le match à Nevers contre Angoulême (le 11 avril). Pour commencer, comment allez-vous ?

« Sur le moment, j’ai eu très peur. C’était sur un coup anodin au niveau de la tête. Après un transfert à l’hôpital, je suis resté avec une minerve pendant trois jours. J’ai passé des examens et c’était une entorse aux cervicales. Sauf qu’il restait quatre journées de championnat et si je les jouais toutes, ça me faisait 50 matches à Nevers. Et j’avais cet objectif. Il fallait aussi qu’on gagne encore deux matches pour se maintenir. Au moment de la blessure, je pensais que je n’allais plus pouvoir rejouer avec eux, j’étais effondré, dégoûté. Quand j’ai su que c’était une simple entorse, j’ai tout fait pour revenir le plus vite possible. J’ai pu reprendre pour les deux dernières rencontres. Je ne me voyais pas finir la saison comme ça, je me devais de revenir. Je finis à 48 matches, mais c’est déjà…