La Ruche a ouvert ses portes au 2 rue Beaussier il y a deux semaines. Derrière ce bar à vin, un jeune passionné: Gabriel Tari, issu de la 7e génération d’une famille de viticulteurs.  » Mais je ne voulais pas forcément reprendre le domaine familial, ce n’était pas ce qui me transcendait », confie-t-il.

Diplômé en événementiel et hôtellerie, il a travaillé dans la restauration à Paris, en Colombie, en Espagne, en Suisse. Une richesse d’expérience qu’il a voulu rassembler dans ce projet. Le lieu se veut chaleureux, vivant et cosmopolite, à l’image de son parcours. Le nom du bar n’est pas choisi au hasard: « Dans une ruche, tout à un sens, c’est vivant, vibrant, comme un joyeux bordel organisé et c’est ce que je veux retrouver ici. »

Pas question pour Gabriel de proposer des références vues et revues: ici, les vins proviennent de France, d’Argentine, du Chili et des États-Unis. « Je veux casser les codes, faire découvrir des cépages que les gens n’auraient pas idée de commander », explique-t-il. La carte est volontairement évolutive, pensée pour susciter la curiosité.

Un projet vivant et évolutif

Parmi les bouteilles emblématiques: le Domaine de Blanquefort, vin familial passé en « vin de France » pour plus de liberté créative, et un vin orange (1) méconnu.

Côté cuisine, même exigence. Pas de carte à rallonge, mais des assiettes préparées à partir de produits importés de petits producteurs français, espagnols ou italiens.  » Je privilégie la qualité. »

Ouverte du mardi au dimanche midi et tous les soirs sauf dimanche et lundi, La Ruche ambitionne de devenir plus qu’un bar, un vrai lieu de vie. Des dégustations avec des vignerons, des soirées accords mets/vins ou des concerts acoustiques sont prévus.

À plus long terme, Gabriel aimerait unir La Ruche au domaine familial de Besse-sur-Issole pour y organiser de grands événements. « Ce serait un bel aboutissement de jumeler le domaine et le bar, pour que les gens s’attachent aux deux univers. »

1. Vin blanc à la macération plus longue.