Musique à fond, rire et discussions jusqu’à 2h: les habitants des quartiers particulièrement touchés par les nuisances sonores n’en peuvent plus. « On ne peut pas dormir, cela fait 15 ans que je demande le droit à dormir », raconte Michèle. « C’est comme si la musique était chez moi », se plaint Déborah.

Ils vivent rue Bonaparte ou encore rue de l’Hôtel des Postes à Nice et ils ont décidé d’unir leurs forces face à cette problématique. Ils ont déposé des plaintes, sont en lien, au quotidien avec les forces de l’ordre ou la municipalité. « En se réunissant tous ensemble, l’objectif, c’est d’avoir plus d’impact », explique un membre de la nouvelle coalition présentée la semaine dernière. « Nous voulons mener une action collective en justice ».

Des plaignants victimes de violences

Les habitants ont eu le droit à des actes de vandalisme. « Certains ont subi des représailles, surtout rue Bonaparte », déplore le membre du collectif. Serrures collées, jet de seau d’eau sale au visage, roues de vélo crevées à coups de couteau: la révolte de ces résidents semble déplaire à certains. Récemment, une mise en demeure par la Ville de Nice a été obtenue par le collectif.