La cheffe du service psychiatrie enfants aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg regrette la promesse non tenue d’un nouveau bâtiment pour la pédopsychiatrie. Carmen Schroeder décrit des équipes débordées face à l’explosion du mal-être des jeunes.

Édition abonnés, Interview

Guillaume Krempp

Publié le 11 juin 2025  ·  

Imprimé le 11 juin 2025 à 09h12  ·  

4 minutes

La santé mentale des enfants n’a jamais été une priorité, à Strasbourg comme ailleurs. Pour s’en rendre compte localement, il faut suivre l’histoire des locaux dédiés aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS). Depuis 2010, les réunions se sont enchaînées au sujet du futur bâtiment pour la pédopsychiatrie de l’hôpital public strasbourgeois. Le besoin était urgent tant les locaux situés dans le quartier de l’Elsau étaient vétustes et laids. Après une première désillusion en 2015, les infirmières et médecins du service y ont cru à nouveau en 2021. Jean Castex, alors Premier ministre, avait annoncé 20 millions d’euros pour relancer la construction d’un bâtiment de psychiatrie enfants. Quatre ans plus tard, c’est une nouvelle désillusion pour les professionnels de ce secteur à Strasbourg.

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