Côte à côte ce lundi 9 juin à la tribune du sommet des Nations unies sur les océans à Nice Renaud Muselier et Christian Estrosi écoutent Emmanuel Macron ouvrir la conférence, le laissent s’indigner contre l’exploitation des grands fonds marins ou la pêche illégale. Ils approuvent Rodrigo Chaves Robles, le président du Costa Rica, co-organisateur de l’événement, lorsqu’il explique que « l’océan nous parle, avec ses tempêtes, ses mangroves blessées, ses coraux qui blanchissent. Il nous nourrit et garantit notre survie, nous avons l’obligation morale d’agir ». Puis applaudissent le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres lorsqu’il s’inquiète pour « ce bien commun que nous en train de piller ».
Lorsqu’ils prennent le micro devant l’assemblée, dans le port de Nice transformé en hôpital de campagne planétaire pour les mers et les océans, le président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et le maire de Nice n’ont pas besoin de s’accorder. Derrière le ton parfois grave, il y a le sentiment d’avoir réussi un petit exploit. « On a fait de cette région et de Nice une place onusienne, sourit Renaud Muselier. On est au centre de tout et ce n’est pas par hasard. Lorsque la Région s’est jumelée avec le Costa Rica en 2019 pour ces questions environnementales, certains nous riaient au nez. On en voit les fruits aujourd’hui. »