L’ancien milieu défensif avait pris les rênes de l’Hajduk Split (D1 croate) qu’il a conduit à la troisième place du championnat local après sa courte et mitigée aventure olympienne (24 rencontres, 9v 8n 7d), et s’est séparé du club il y a une semaine « d’un commun accord » d’après un communiqué.
Le symbole d’une crise du foot italien ?
La semaine dernière, la Squadra Azzurra et son sélectionneur Luciano Spalletti avaient annoncé couper les ponts après une humiliante défaite 3-0 face à la Norvège. La Fédération italienne de football (FIGC) s’est alors tournée depuis quelques jours vers « Ringhio » comme la cinquième roue du carrosse pour reprendre le poste vacant de sélectionneur.
L’institution avait un plan B nommé Claudio Ranieri et l’entraîneur de 73 printemps aux 40 ans de métier avait d’abord accepté l’offre… avant de finalement se rétracter puisqu’il a dit oui à un poste de consultant auprès de la direction de l’AS Rome, qu’il coachait jusqu’alors.
Le plan C, Stefano Pioli tombe vraisemblablement lui aussi à l’eau puisque l’ancien technicien du Milan aujourd’hui sur le banc d’Al-Nassr (Arabie saoudite) coule des jours heureux dans le Golfe mais ne serait sensible qu’à certaines avances, celles de la Fiorentina où il était passé quelques années auparavant d’après Sky Italia.
L’Italie se retrouve donc avec 3 mois pour faire son choix avant son premier rassemblement, soit, mais surtout un lot d’incertitudes énorme puisque derrière Gattuso, les noms qui circulent actuellement sont ceux de Roberto Mancini, Fabio Cannavaro, Daniele De Rossi ou Leonardo Bonucci, adjoint des Espoirs italiens… et feraient presque passer l’ancien de l’OM pour un premier choix.