Par
Ludivine Caporal
Publié le
11 juin 2025 à 13h30
Les traces du dernier carambolage sont encore visibles sur place : poteaux démontés, résidus de rétroviseur embarqué… Au bout de la rue Saint-Nestor, à l’angle de la rue Antoine-Lumière du quartier Monplaisir à Lyon (8e), les voitures garées sur la toute dernière place de stationnement se font quasi systématiquement emboutir par les poids lourds tournant à droite. Et ce depuis plusieurs mois.
La raison ? La fermeture de l’avenue des Frères-Lumière pour travaux, obligeant camions et bus à emprunter des rues parallèles comme celle de Saint-Nestor, pourtant bien trop étroite pour leur gabarit.
« Ils n’ont pas la place de tourner »
Une habitante, dont la fenêtre donne pile sur ce bout de la rue, explique :
Vu que les poids lourds ne peuvent plus remonter l’Avenue des Frères-Lumière en arrivant du 7e à cause des travaux, ils passent par là. Mais ils ne peuvent pas tourner correctement à droite à la fin car ils n’ont pas la place. J’entends et je vois très souvent les accidents, et pourtant, je ne passe pas ma vie derrière le carreau !
Habitante de la rue Saint-Nestor
Lorsqu’ils tournent à droite, les poids lourds emboutissent souvent les voitures garées sur la dernière place. (©Document remis à actu Lyon)
Les traces du dernier carambolage rue Saint-Nestor. (©Ludivine Caporal/actu Lyon)
Des mails aux services de mairie
Depuis février, cette dernière a tenté d’alerter les services de mairie à plusieurs reprises. En vain. « On m’a d’abord simplement répondu que la rue allait changer de sens en 2026 », regrette-t-elle, e-mails à l’appui.
Lors de son dernier courrier, en date du 10 juin, les services de la Ville ont finalement assuré « relancer la subdivision voirie de la Métropole », en charge des travaux et des aménagements de ce type, pour qu’une solution soit trouvée.
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« Il suffirait pourtant juste de mettre un pot de fleurs et de condamner cette place ! », s’agace la Lyonnaise. Les travaux de l’Avenue des Frères-Lumière, déjà pointés du doigt par les commerçants du secteur, n’en finissent donc pas de faire parler d’eux…
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