Deuil national de trois jours et minute de silence : l’Autriche se recueille ce mercredi 11 juin au lendemain de la mort dans un établissement scolaire de Graz de dix personnes, tuées par balles par un ancien élève qui s’est ensuite suicidé, une épreuve inédite dans ce pays paisible.

L’auteur présumé, un Autrichien de 21 ans, a agi seul et s’est donné la mort dans les toilettes après son crime, selon la police, qui tente d’y voir plus clair sur son mobile et le déroulé exact des événements. Les enquêteurs ont découvert lors d’une perquisition à son domicile « une bombe artisanale non fonctionnelle » et une lettre d’adieu adressée à ses parents, sans offrir aucun indice sur ce qui l’a poussé à semer la mort.

Parmi les victimes, Léo, un jeune Franco-Autrichien de 17 ans dont une partie de sa famille est établie à Graz. Son père témoigne sur RTL. « On a été avisé officiellement de son décès à 18h30 par la venue de la police à notre domicile. Ils avaient très peu d’éléments, ils sont venus avec un organisme de soutien psychologique. »

« Ce n’est pas possible (…) Il y a la tristesse de toute la famille. Le problème, comme en France, il n’y a aucun niveau de protection qui est mis en place pour renforcer encore la sécurité », a-t-il poursuivi, la voix submergée par l’émotion. Et de conclure : « Une autopsie va être réalisée. Et après, le nécessaire sera fait. »

Loin des drames de ce genre qui frappent régulièrement d’autres pays occidentaux, l’Autriche, pays de 9,2 millions d’habitants, n’a pas l’habitude de ce type de criminalité. Elle figure parmi les dix États les plus sûrs du monde, d’après l’Indice mondial pour la paix (Global Peace Index).

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