Un pique-nique devant un lieu emblématique de la justice. Réunis à plus d’une trentaine devant le tribunal administratif de Marseille (2e) ce mercredi 11 juin, les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) et leurs soutiens du syndicat SUD ont exposé leurs revendications, microphone à la main, parmi lesquelles le versement rétroactif de primes. Depuis le début de l’année, une centaine de femmes – qui représentent près de 90% des AESH à Marseille – ont demandé en justice le versement de primes égales à celles touchées par les professeurs dans les zones d’éducation prioritaires.