Samedi 12 avril, les huit équipes encore en lice dans la course au titre national, s’affrontent une troisième fois avec, pour trois matches sur quatre, la possibilité d’en terminer avec le suspense. Retour sur les enjeux de ces confrontations.

A la veille des “troisième match” comptant pour les quarts de finale des “play-off”qui se disputeront le samedi 12 avril, trois équipes sont en danger. Toulouse, Poitiers et Nice (défaits deux fois consécutivement à Chaumont, Tourcoing et Tours) pourraient voir l’aventure s’arrêter prématurément en cas d’échec ce samedi. Cannes et Montpellier, en revanche, sont déjà assurés de pousser jusqu’au quatrième match du lundi 14 avril.

Cannes – Montpellier (1-1). Alors que le match s’annonçait, a priori, le plus déséquilibré de la liste, ce duel est donc le seul, pour le moment, à garantir une quatrième confrontation, lundi 14 avril. Pour les Héraultais, leaders de la saison régulière, le danger est réel, puisqu’ils vont devoir assurer au moins une victoire à Cannes pour conserver leurs chances de qualification. Ils l’avaient fait lors de la première phase du championnat, en s’imposant au “tie-break” dans le Palais des victoires azuréen. Mais le challenge sera difficile.

D’autant que les Montpelliérains restent sur une statistique assez effrayante : depuis 2010, ils ont disputé six fois les quarts de finale, et ont été éliminés chaque fois qu’ils ont perdu le premier match.

Toulouse – CVB 52 (0-2). C’est la troisième fois que Chaumontais et Toulousains croisent leur chemin en “play-off”. Les deux expériences précédentes avaient tourné en faveur des Haut-Marnais : en quart de finale 2013/2014, puis lors de l’inoubliable finale pour les supporters cévébistes de 2017 qui avait valu le seul titre national du CVB 52 jusqu’à maintenant. D’ailleurs samedi, ils seront encore deux Chaumontais à avoir vécu ce dernier épisode : puisque l’équipe de Sebastian Closter à l’époque était déjà entraînée par Silvano Prandi.

Mais le CVB 52 se méfiera pourtant d’une équipe haut-garonnaise qui l’avait dominé en saison régulière dans leur Palais des sports (3-2). Même si le “sept” titulaire chaumontais possède un peu plus d’expérience sur l’exercice en cours, puisque seul Shane Holdaway découvre les “play-off” français, contrairement aux Toulousains où quatre joueurs titulaires (Santucci, Nack-Minyem, Féral et Picard) ont connu l’exercice.

Poitiers – Tourcoing (0-2). Les Nordistes ont eu la bonne idée de faire le plein à domicile, car sur les deux premiers matches, Poitiers ne leur a pas facilité la vie. Vainqueurs deux fois sur le score de 3-1, pas moins de cinq sets sur les huit disputés se sont terminés avec deux points d’écart. Et quatre ont dépassé la barre des 25 points.

Les deux équipes ont longtemps occupé le haut de l’affiche du volley français dans le début des années 2000, puisque Poitiers a décroché deux titres nationaux (1999 et 2011) pour six finales disputées, alors que Tourcoing s’est hissé trois fois en finale (2001, 2002 et 2009), sans le moindre sacre.

Nice – Tours (0-2). Si les Niçois espèrent toujours renverser la vapeur, il leur faudra réaliser un sacré exploit. En effet, voilà maintenant 25 matches que les Azuréens n’ont plus remporté la moindre victoire face aux Tourangeaux. Leur dernière victoire face aux nonuples champions de France remonte, en effet, au… 18 novembre 2016 (3-2).

Un défi niçois d’autant plus difficile que les Tourangeaux, eux, n’ont pas pour habitude de quitter le navire au stade des quarts de finales des “play-off”. Depuis 1999/2000, ils n’en ont été éliminés que trois fois (2001/2002, 2016/2017 et 2020/2021).

Laurent Génin

l.genin@jhm.fr