Elle ne décolère pas. Lors de la présentation, ce mercredi, du compte financier unique 2024 et du budget supplémentaire 2025, qui seront examinés dans l’hémicycle francilien le 18 juin, la présidente (LR) de la région Île-de-France a laissé éclater sa colère. Dans ce contexte économique « détérioré », Valérie Pécresse a reproché à l’État de lui « confisquer » un milliard d’euros de recettes chaque année au titre de la péréquation. « 20 % de nos recettes partent pour d’autres régions ! », s’est agacée l’ex-candidate à l’élection présidentielle.
Au rang des autofélicitations, la même s’est gargarisée d’avoir investi, en 2024, 3 milliards d’euros – « un record » -, pour les transports – « un tiers du budget » -, les lycées et les infrastructures des JOP de Paris. Mais aussi d’avoir réduit ses dépenses de fonctionnement de 2 % en volume. Ou encore d’être bien notée par les agences types Moody’s. Valérie Pécresse a également annoncé avoir levé 1 milliard d’euros en obligations vertes pour éviter la volatilité des taux d’intérêt, martelant « la crédibilité [de la Région capitale] auprès des investisseurs ».