En redressement judiciaire depuis mars, Casa France n’a pas résisté aux tourbillons de la dette. L’annonce de la liquidation judiciaire était redoutée dans les 143 magasins encore ouvert sur le territoire français. Il en restait deux dans la métropole nantaise après la fermeture du Casa du centre-ville près de la place Bretagne.

« On s’y attendait, mais c’est triste, souffle un salarié du Casa de Basse-Goulaine. On attend des nouvelles pour le licenciement. » Le magasin de décoration d’intérieur avait encore cinq salariés. Celui de la route de Vannes, dans la commune de Saint-Herblain, en emploie quatre. « Pas le droit de parler », balaye la responsable. Mais côté salarié, on avoue que « ça fait mal au cœur. On en parle avec des clients ».

L’hécatombe continue dans le commerce de décoration après la fin d’Habitat, le prêt à porter ne se porte guère mieux avec la fermeture des magasins Jennyfer récemment.