Relever et transformer : GEM démontre sa dynamique avec une trajectoire claire.

Face aux polémiques, Grenoble École de Management répond par les faits, les résultats… et une ambition assumée.

En réponse à l’article publié par Le Dauphiné libéré , Grenoble École de Management tient à rétablir les faits et à rappeler les transformations majeures engagées depuis trois ans. Loin d’un récit à charge, c’est par des résultats concrets, des avancées mesurables et une dynamique collective que l’école entend faire la démonstration de son renouveau.

L’article en question repose uniquement sur une lettre anonyme, instrumentalisée dans une logique de désinformation, sans mise en perspective, pour laquelle GEM vient de déposer une plainte pénale pour diffamation auprès du procureur de la République.

En tant qu’institution académique responsable, GEM estime essentiel de revenir aux faits et d’offrir une lecture contextualisée, ancrée dans la réalité du terrain.

Les accusations relayées ont suscité une vive indignation parmi les collaborateurs, les étudiants ainsi que les partenaires. Loin d’être spectateurs, les équipes de GEM ont activement contribué, depuis trois ans, à remettre l’école sur une trajectoire de performance et d’exigence. Leur implication ne peut être effacée par des polémiques artificielles.

Que s’est-il passé ces dernières années au sein de GEM pour que certains parlent de « crise » ?

Ce que d’aucuns décrivent comme une tempête est en réalité le signe d’un changement profond. GEM avance, avec une gouvernance clarifiée, un cap stratégique défini et un projet collectif renouvelé. Le plan EAGLE 2030, co-construit avec les équipes, incarne cette nouvelle ambition : une école tournée vers les sciences et l’innovation, un apprentissage immersif au travers du voyage pédagogique, et un engagement fort sur les grandes transitions économiques, technologiques et sociétales. Grenoble École de Management ne se laisse pas détourner de sa mission : former les acteurs du changement, au service d’un avenir durable et éclairé.

Depuis trois ans, l’école a entrepris une transformation en profondeur de son organisation et de son modèle. De la gouvernance à l’offre pédagogique, elle s’est métamorphosée sans renier ses valeurs fondamentales. Aucun plan social n’a été engagé ; au contraire, une dynamique constructive a été mise en place : responsabilisation des équipes, montée en compétences et accompagnement des managers. La direction a fait le choix, ambitieux et exigeant, d’un redressement sans casse sociale, et ce pari a été tenu grâce à l’engagement collectif. Pour porter cette dynamique, le comité exécutif a été profondément renouvelé et est désormais composé à plus de 60 % de femmes, preuve d’une gouvernance nouvelle et inclusive.

Des conditions de travail améliorées

Dans le même élan, les conditions de travail ont été significativement améliorées : un climat social stabilisé, un taux de turnover très bas (2,5 % pour les CDI), un index égalité femmes-hommes passé de 75 à 87 en un an, des managers formés et des équipes ajustées. Autant d’indicateurs qui témoignent de la solidité du modèle social de GEM et de sa capacité à conjuguer performance et bien-être au travail.

La pédagogie a-t-elle suivi ce mouvement ?

Absolument. La transformation pédagogique a accompagné la mutation globale de GEM. Le Programme Grande École, socle historique de l’établissement, a été totalement repensé. Il est désormais accessible sur le campus de Paris et propose un format enrichi : deux années de master en alternance, plus de 30 spécialisations, et des parcours hybrides articulés autour de la transition, du design ou encore des enjeux de défense. Ce renouveau pédagogique est aussi visible dans l’expansion de l’offre diplômante. GEM a lancé dix nouveaux Master of science dans des domaines variés comme Business energy and climate change, sustainable finance.

L’offre Bachelor a également été redéfinie pour répondre aux attentes des nouvelles générations et aux besoins du marché. L’International BBA, sur quatre ans, est désormais accessible à Grenoble et Lyon. Il s’appuie sur un partenariat stratégique avec Eugenia School autour de l’intelligence artificielle et de la data. Le Bachelor Digital & Business Development, quant à lui, est proposé sur plusieurs sites et s’adresse à une génération d’étudiants en quête de compétences hybrides, à la croisée du numérique, du développement commercial et du management.

Pourquoi un MBA avec le CEA ? Quelle est l’ambition derrière cette formation unique ?

Le MBA Tech Europe, lancé en partenariat avec le CEA, est une première en France et en Europe. Inauguré lors du tech & fest et soutenu par le Secrétariat général pour l’investissement dans le cadre de France 2030, ce programme associe sciences de l’ingénieur, innovation, leadership et géopolitique technologique.

Il vise à former une nouvelle génération de décideurs capables de piloter les chaînes de valeur industrielles et numériques à l’échelle européenne.

Quid de l’international, un sujet parfois sensible ?

L’internationalisation de GEM est un choix stratégique assumé. Dans un monde où les transitions se jouent à l’échelle mondiale, GEM choisit d’intervenir là où les enjeux sont les plus vifs. À Dubaï, la présence de GEM repose sur un partenariat avec un acteur local et s’inscrit dans une logique de sobriété. Ce n’est pas un campus traditionnel, mais une implantation ciblée pour répondre aux besoins de la région, avec une offre centrée sur la durabilité, l’énergie et le luxe responsable. L’enseignement y est principalement assuré par des intervenants locaux, dans le respect des standards académiques de GEM pour former sur place des étudiants internationaux. Cette décision n’est pas une concession : elle incarne au contraire une affirmation forte du modèle de GEM, fondé sur l’éthique, la rigueur et l’esprit critique.

Notre approche et nos prises d’initiatives sont d’ailleurs saluées à l’international. Lorsque les États-Unis ont suspendu les visas étudiants, GEM a été parmi les premières institutions à se mobiliser pour accueillir les étudiants concernés. Des médias comme CNN et le Financial Times ont salué cette initiative, soulignant la capacité des grandes écoles françaises, GEM en l’occurrence, à proposer une alternative fondée sur les faits, la liberté de pensée et l’inclusion. Aujourd’hui, les hubs développés en Chine ou au Canada s’inscrivent dans cette même dynamique ciblée et stratégique.

Et sur le plan financier ?

Les résultats parlent d’eux-mêmes. En 2024, le chiffre d’affaires de GEM est en hausse de 8 %, et la rentrée 2024 a enregistré une augmentation de 17 % des étudiants primo-entrants, qui devrait se confirmer à la rentrée prochaine. Le redressement est tangible : avec un retour à l’équilibre budgétaire acté lors du conseil d’administration d’avril 2025, avec un résultat net prévu de +100 000 €. Cet assainissement s’est fait sans plan social, engagement annoncé par la directrice dès son arrivée il y a près de 3 ans, sur la base de départs volontaires. Quant l’article fait état, sans aucun fondement de dépenses somptuaires, la nouvelle direction a réduit de manière significative les charges de la précédente gouvernance, générant plus d’un million d’euros d’économies sur ce seul poste. Cette rigueur budgétaire, alliée à une croissance maîtrisée, démontre la solidité retrouvée du modèle économique de l’école, loin des insinuations dénuées de fondement et volontairement outrancières

Comment évolue la réputation de GEM dans les classements ?

Les classements confirment la trajectoire ascendante de GEM. Le Master in finance progresse dans le classement du Financial Times  : 22e mondial, 18e en Europe, 7e en France. L’école brille également sur les indicateurs de satisfaction étudiante, de progression salariale et de retour sur investissement. En France, GEM gagne 4 places dans le classement PGE de L’Étudiant (10e), et grimpe dans ceux de Challenges et Le Figaro , où elle atteint la 9e place. Elle gagne +2 places dans le classement du Parisien et figure par ailleurs à la 31e place européenne (et top 50) dans le classement général du Financial Times. Ces résultats attestent de la pertinence du plan EAGLE 2030 et de la qualité des choix stratégiques opérés depuis trois ans