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Alors que la date d’ouverture est programmée au 1er décembre, l’immense chantier du bowling de l’Orangerie continue d’avancer. L’occasion de refaire le point sur un projet ambitieux qui s’étend sur 4 700 m2, alors que les dalles du rez-de-chaussée sont en train d’être posées.
Pour les habitué(e)s du parc de l’Orangerie, chaque jour qui passe est synonyme de nouveauté visuelle sur le chantier du bowling. Depuis le mois de mars et le coulage de la dalle, le projet de la SARL RIMEA prend doucement forme, plusieurs mois après la destruction totale de l’ancien bâtiment.
Désormais, les travaux s’activent pour préparer l’ouverture, prévue au 1er décembre, un peu moins de 3 ans après une fermeture qui avait attristé plus d’un(e) Strasbourgeois(e). Une immense grue a pris possession des lieux, pour faire prendre de la hauteur au chantier. L’occasion de faire un point sur ce qui va arriver prochainement dans les 4 700 m2 du futur bowling.
© Nicolas Kaspar / Pokaa
Un bâtiment plus écologique
Si l’ancien bowling était une véritable passoire thermique, ce ne sera pas le cas du nouveau. Avec la collaboration du groupe Fehr, les murs extérieurs du bâtiment seront réalisés en béton précoffré, à base d’argile non calcinée produit par l’entreprise Materrup. Pour le dire autrement : on met de l’argile sur des pans de murs thermiques, qui sont eux déjà isolés.
Selon le groupe Fehr, cette innovation permet d’obtenir un bâtiment bien moins consommateur en CO2 et en énergie. L’entreprise juge la baisse de consommation à -50 %, que ce soit pour le CO2 ou l’énergie. De plus, le restaurant bénéficiera de murs végétalisés, tandis que des panneaux photovoltaïques feront leur apparition et qu’une charpente bois sera posée entre juillet et août, le temps que les murs du restaurant soient posés.
© Nicolas Kaspar / Pokaa
Restaurant, billard, toilettes, salon de thé et 32 pistes : petit rappel sur le projet
À terme, au 1er décembre, ce chantier donnera naissance au bowling de l’Orangerie 2.0. Un bâtiment qui accueillera notamment 32 pistes, contre 24 précédemment, avec en plus des machines modernes et homologuées. L’occasion d’accueillir de futures compétitions internationales. On pourra également y retrouver des bornes d’arcade et des jeux de fléchettes.
Niveau restauration, on retrouvera un restaurant de 330 m2 pour 189 couverts, avec à sa tête Grégory Reich, l’ancien chef de La Cuiller à Pot à la Petite France. Une brasserie de 177 m2 avec des tables de billard accueillera elle 73 personnes, tandis qu’un salon de thé proposera des petites collations pour 45 personnes sur 96 m2. Trois salles de séminaires seront disponibles à l’étage et donneront sur le parc.
© Nicolas Kaspar / Pokaa
Enfin, dernière nouvelle mais non la moindre, deux toilettes publiques, accessibles gratuitement depuis le parc et gérées par la Ville de Strasbourg, font également partie du projet. Si elles n’ouvriront dans leur forme finale que le 1er décembre, la Ville a pour l’instant installé des toilettes sèches, accessibles depuis le 1er mars et jusqu’au 31 octobre, 7j/7 et 24h/24.
On n’a jamais été aussi proche de pouvoir striker à nouveau à l’Orangerie, un parc en pleine transformation.
© Nicolas Kaspar / Pokaa