Jeudi 10 avril, trois anciens militants d’extrême droite ont été jugés pour avoir participé à un guet-apens visant l’ex-beau frère de Valentin Linder, ancien président du Bastion social. Chronique de la chute de trois hommes violents, aveuglés par une certaine idée de leur honneur d’hommes.

Compte-rendu, Édition abonnés

Guillaume Krempp

Publié le 11 avril 2025  ·  

Imprimé le 11 avril 2025 à 11h19  ·  

Modifié le 11 avril 2025  ·  

7 minutes

« T’es sûr que t’es pas cramé ? Non t’inquiète. » C’est la dernière conversation téléphonique enregistrée entre Valentin Linder et Flavio Exposito-Thouplet. Elle date du 12 mars 2024, 17h30. Quelques secondes plus tard, ce dernier et Benjamin Corticelli sont interpellés sur un parking de l’espace européen de l’entreprise à Schiltigheim, au nord-ouest de Strasbourg. Les deux hommes étaient sur le point de s’en prendre à Gauthier, l’ex-mari de Camille Linder, la sœur du premier.

Au même moment, Valentin Linder, commanditaire de cette opération, se trouve à Paris. Il est l’ancien président du groupuscule d’extrême-droite Bastion social. C’est lui qui a organisé cette vengeance contre son ex-beau frère. Fiché S, il était suivi de près par la Direction générale de la sécurité intérieure. Jeudi 10 avril, il était devant le tribunal judiciaire de Strasbourg, jugé avec quatre complices pour « association de malfaiteurs en vue de commettre des violences aggravées ».

Une séparation vécue comme une « trahison »

Cet article fait partie de l’édition abonnés.
| Déjà abonné ?
Connectez-vous

Abonnez-vous maintenant pour poursuivre votre lecture

Abonnez-vous

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89 Strasbourg. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ?
Connectez-vous

Choisissez votre formule :

Fermer