« Hier, j’étais en prison. » Sur le quai de la gare Saint-Charles, une « émotion contrastée » saisit Baptiste André pour son retour à Marseille. C’est d’abord un « soulagement d’être dans (sa) ville » et « une grande joie » que décrit l’ancien médecin de bord du Madleen aux centaines de militants venus l’accueillir et le célébrer, en ce début de soirée de ce mercredi 11 juin. Un bonheur immédiatement teinté d' »inquiétude » pour ses huit compagnons d’équipage toujours détenus par les autorités israéliennes.

« L’important ce n’est ni moi, ni même la flottille, reprend-il devant une foule qui exulte. Mais bien le sort du peuple de Gaza, condamné à la faim et aux massacres dans un territoire assiégé et privé de tout. »