Dans un communiqué ce mercredi 11 juin, la candidate LR à la présidence de la Métropole de Lyon juge la proposition de gratuité des transports pour les ménages lyonnais gagnant moins de 2 500 € « réfléchissable », mais insiste : »il ne faut pas se tromper de combat, car la priorité c’est un métro qui fonctionne correctement dans des conditions de sécurité pour les usagers. »
Alors que Jean-Michel Aulas a récemment relancé le débat de la gratuité des TCL avec un tweet remarqué évoquant les « bilans aux coûts introuvables » et les « pertes financières liées à la fraude » — Véronique Sarselli entre à son tour dans l’arène.
Elle estime que « la priorité immédiate, c’est de garantir la liberté de circuler pour les Grands Lyonnais ». Alertant sur un « sentiment d’insécurité croissant, notamment chez les femmes », elle met en cause l’écart entre les chiffres officiels et le terrain : « Quand ça tombe sur vous, c’est du 100 % pour les personnes concernées par des agressions. »
La candidate pointe « pannes à répétition, escalators hors service, saturation des lignes, incidents fréquents, fréquence en baisse », autant de dysfonctionnements qui, selon elle, « ne sont pas à la hauteur d’un réseau de grande métropole française ».
Face à ces défaillances, Sarselli juge que l’enjeu principal reste la fiabilité quotidienne plutôt qu’une gratuité partielle.
Sans fermer la porte au débat sur la gratuité, l’élue LR « appelle à une approche rigoureuse et responsable de la mobilité. »
Elle assure que « des groupes de travail sont déjà à l’œuvre pour bâtir les axes de son programme, avec une réflexion engagée sur un plan de déplacements structurant, performant et soutenable financièrement. »