ENQUÊTE – Une séquence diplomatique à haut risque s’ouvre, du G7 au Canada dimanche, au sommet de l’Otan à La Haye fin juin. Les Européens cherchent une stratégie face aux injonctions contradictoires de Trump.

Ursula von der Leyen attend toujours d’être invitée dans le Bureau ovale pour tenter de trouver une issue à la guerre commerciale. Il reste moins d’un mois avant la fin de la « pause » de 90 jours décrétée par Donald Trump début avril, à l’issue de laquelle il menace d’imposer des droits de douane de 50 % sur toutes les importations de produits européens. Les discussions entre Bruxelles et Washington, qui font du surplace depuis des mois, se sont intensifiées ces dix derniers jours, selon la Commission européenne, après un coup de fil de sa présidente au chef de l’État américain. Elle a réussi à le convaincre de reporter l’application des fameux 50 % au 9 juillet, au lieu du 1er juin, comme il l’avait annoncé. Mais les maigres progrès se limitent pour l’instant, de l’aveu même de la Commission, à une meilleure compréhension des positions respectives – loin d’un terrain d’entente.

Ursula von der Leyen et Donald Trump, qui se sont brièvement serré la main aux funérailles du pape François…

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Le Figaro

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