Posted On 12 juin 2025
Mis au pied du mur par la mobilisation citoyenne face aux projets imposés, les élus Verts/LFI multiplient les outrances… et leurs officines constituées de soutien s’en mêlent désormais pour tenter une contre offensive.
LES PIOLLISTES MENACENT LES GRENOBLOIS QUI NE PENSENT PAS COMME EUX
Il y a d’abord eu les menaces de la majorité suite au dernier conseil municipal, tentant de dépeindre les Grenoblois mobilisés pacifiquement et interdits d’assister au conseil comme de dangereux factieux, en en faisant des tonnes à propos d’une prétendue « action brutale qui a entrainé un retard de 45 mn de la séance »… Sans commune mesure avec des manifestations antérieures de mouvements réputés proches de la municipalité qui ont parfois empêché le conseil de se tenir pendant des heures !
La manifestation des habitants et commerçants devant le dernier conseil municipal.
LA TENTATIVE DE DÉLÉGITIMISATION
Ils ne se sont pas arrêtés en si bon chemin avec, quelques jours après le conseil, un communiqué de presse du groupe des élus Verts/LFI « Grenoble en commun » parlant de « trumpisation carignonesque » (!) et de « manipulation citoyenne » pour essayer de décrédibiliser les unions de quartier et collectifs mécontents de la politique municipale… et tenter de faire croire à une politisation des mouvements pour les apeurer et les délégitimer.
ET MAINTENANT, LES OUTRANCES DE CONFESSON (LFI)…
Le zélé adjoint au commerce Alan Confesson (LFI), qui se verrait bien Maire de Grenoble, a franchi un nouveau cap vendredi au conseil métropolitain. Alors que les élus débattaient de la situation du commerce à Grenoble, plutôt que de s’interroger sur le taux de vacance commerciale record de 12%, l’adjoint censé défendre les commerçants a préféré assimiler ceux qui demandent un changement d’orientation de la politique municipale et métropolitaine à des soutiens organisés d’Alain Carignon…
… QUI CONSIDÈRE CEUX CRITIQUES DES PIOLLISTES COMME DES « ÂMES DAMNÉES »
… en désignant même nommément des présidents d’unions de quartier et représentants des commerçants comme des « âmes damnées » d’Alain Carignon comme le rapporte le média Place Gre’net en décrivant un adjoint qui « semble avoir perdu quelque peu son calme ». Les Piollistes, ivres de rage qu’on puisse ne pas être d’accord avec eux, poursuivent leur dérive en s’attaquant avec de plus en plus de violence à tous ceux qui ne pensent pas comme eux.
Intervention d’Alain Carignon vendredi dernier en conseil métropolitain à propos du commerce.
LE SECTARISME HABITUEL DE LFI
Alain Carignon a demandé à Confesson de retrouver le sens de la mesure, en lui rappelant « qu’une personne qui est à la tête d’un collectif n’est pas obligatoirement une âme damnée parce qu’elle a des convictions » et en sollicitant un rappel à l’ordre du Président Ferrari face à des propos d’un mépris confondant pour les Grenoblois qui ont le tort de penser autre chose que la doctrine de LFI. Le sectarisme des Insoumis fait qu’ils sont persuadés que les habitants et commerçants qui veulent autre chose pour leur ville sont à leur image : incapables de penser par eux-mêmes.
MULTIPLIER LES CONTREVÉRITÉS ET LE AD HOMINEM POUR NE PAS PARLER DU FOND
Place Gre’net rappelle d’ailleurs que « des personnalités politiques sans lien connu avec Alain Carignon ont également été aperçues à l’occasion de certaines mobilisations ». Mais les Piollistes sont prêts à toutes les contrevérités pour éviter de voir le vrai sujet : le fait que des projets imposés sans concertation sont dangereux pour le devenir de secteurs entiers. Et cette semaine, les Verts/LFI tentent à nouveau une contre offensive avec l’agitation des officines proches d’eux.
Déjà à la rentrée dernière une opération de lobbying des officines pour défendre le projet municipal Place de Metz malgré la vive contestation des habitants et commerçants.
L’ADTC AU SECOURS DES VERTS/LFI
Ainsi c’est l’ADTC qui rentre dans la danse pour venir à la rescousse de la municipalité en soutenant sans aucune réserve les projets imposés à Berriat, Jeanne d’Arc, Place de Metz et ailleurs, et en s’attaquant à ceux qui ont l’outrecuidance de les contester. Les nombreux Grenoblois qui émettent des réserves et sollicitent un dialogue pour éviter la mort programmée des commerces notamment sont ainsi qualifiés « d’immobilistes » qui « ne veulent rien changer » (Place Gre’net, 10/06/25). Plus caricatural tu meurs.
L’OFFICINE SE VEUT JUGE EN ÉTANT PARTI
On ne pouvait guère s’attendre à mieux de la part d’une association grassement financée par la municipalité (23 500 euros en 2024). Et dont les porte-paroles choisis pour la conférence de presse de sauvetage de la municipalité reflètent bien les accointances, avec Philippe Zanolla (comité de soutien de Piolle en 2020, également correspondant Grenoble de « rue de l’avenir », autre lobby vert qu’on retrouve souvent avec Alternatiba), Alric Bonvallet (membre actif de « Parlons Y Vélo », autre lobby cycliste local proche des Verts) et Emmanuel Colin de Verdière (déjà fervent soutien du projet de suppression du stationnement avenue Jeanne d’Arc il y a quelques mois).
Sur Facebook, Jonathan Arevalo, autre administrateur de l’ADTC, assimile les collectifs à des personnes violentes en tentant de créer la confusion avec une personne qui a eu un geste à l’encontre d’une journaliste et dont tous les collectifs se sont immédiatement désolidarisés.
ILS N’HÉSITENT PAS À AFFIRMER TOUT ET N’IMPORTE QUOI
Les porte-flingues des Verts/LFI n’ont pas de limites dans ce qu’ils affirment: ils jugent ainsi que l’opposition au projet est « très irrespectueuse et largement minoritaire » (reprenant quasiment au mot les éléments de langage de la majorité municipale) et n’ont pas peur d’avancer, sans rien à l’appui, que « tous ces projets sont globalement acceptés, voire plébiscités ». Comme en témoignent les mobilisations historiques de collectifs habitants-commerçants depuis des mois ! Il fallait l’oser.
LA DOXA INLASSABLEMENT RESSASSÉE SE HEURTE À LA RÉALITÉ
Ils reprennent également la doxa selon laquelle les cyclistes consommeraient autant que les automobilistes. Ce qui ne se vérifie nulle part à Grenoble depuis 10 ans que la municipalité ferme la ville. En revanche on constate bien l’explosion du taux de vacance (passé de 6 à 12%) et la chute du chiffre d’affaires. Et une ville sans commerces, c’est un spirale négative de déclin de l’attractivité, de la sécurité, de la qualité de l’espace public…
Les chiffres ne mentent pas : Grenoble décroche de la moyenne.
PANIQUE À BORD À L’APPROCHE DES ÉLECTIONS
La gradation des outrances que se permettent les élus, et la mobilisation de l’ADTC dans la même veine témoignent bien de l’état de panique qui gagne le camp des sortants à l’approche des élections municipales, alors que grandit la fronde des Grenoblois contre le manque de participation des citoyens aux décisions (ce que même le Parti Communiste reconnait !), et que le bilan de deux mandats est aujourd’hui étayé par des chiffres clairs qui témoignent de l’échec des politiques menées.
Et ce n’est que le début : la violence risque d’aller crescendo de la part des sortants tétanisés par la peur de la défaite. Pendant qu’un large rassemblement se constitue autour d’Alain Carignon pour une alternative franche, et des relations à nouveau apaisées entre les Grenoblois et leurs élus. Le choix sera clair.