Publié le 12 juin 2025 à 08:46. / Modifié le 12 juin 2025 à 08:48.

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Les Ukrainiens ont beau démentir, à Moscou, propagandistes et officiels n’en démordent pas: l’armée russe aurait bel et bien effectué depuis le week-end dernier une «percée» dans la région de Dniepropetrovsk, marquant ainsi le début de l’annexion de cet oblast industriel du centre du pays. Plusieurs faucons notoires du régime ont fait des déclarations dans ce sens, affirmant même que la ville de Dnipro, son centre administratif fort de presque un million d’habitants, se trouvait désormais dans le viseur de l’armée russe.

Selon Andreï Klichas, le vice-président de la commission de défense de la Douma d’Etat, la «phase active de la dénazification» de l’oblast a déjà commencé – ce qui, dans le vocabulaire du Kremlin, désigne un changement du régime politique local. «Si l’Ukraine ne conclut pas la paix selon nos conditions, nous prendrons la cité de Dniepropetrovsk et d’autres villes ukrainiennes. Cela a déjà été le cas par le passé, et nous continuerons d’avancer», a enchéri Dmitri Sabline, président de cette même commission. Jamais en retard d’une envolée verbale, l’ancien président Dmitri Medvedev s’est félicité que les territoires contrôlés par Kiev «rétrécissent comme peau de chagrin». «L’extermination des parasites se poursuit», a-t-il même osé.