Par

Aurélien Delavaud

Publié le

11 juin 2025 à 22h30

Environ 1 000 m² sur les terrains de l’entreprise Sopano, près de 6 000 m² sur le nouveau parking couvert du centre E.Leclerc, environ 550 m² répartis sur les toitures des particuliers, bientôt 950 autres après la reconstruction du complexe sportif Calmat-Montier

En 2025, Saint-Pierre-lès-Elbeuf (Seine-Maritime) se targue d’être « l’une des premières villes de la Métropole en termes de couverture photovoltaïque ». Une position qui devrait être renforcée avec un nouveau projet d’envergure.

« Ça ne coûtera pas un euro à la Ville »

Depuis 2023, la loi ApER impose une nouvelle réglementation pour les parkings de plus de 1 500 m² : sur au moins la moitié de leur superficie, ils sont censés être équipés de panneaux photovoltaïques montés sur des ombrières.

Dans la commune, avec ses 6 700 m², le parking de ce qui a été le plus grand boulodrome du monde est concerné. En suivant le texte de loi, le projet devrait donc prévoir au moins 3 350 m² de couverture capable de produire de l’électricité.

C’est justement l’objet d’une délibération, au menu du conseil municipal du jeudi 12 juin 2025 : valider le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt, pour trouver l’entreprise qui pourrait réaliser les travaux.

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« Ça ne coûtera pas un euro à la Ville, assure Stéphane Castrale-Bela, le directeur général des services de la mairie. Ce sera à l’exploitant de payer l’investissement et d’en tirer ensuite les bénéfices en signant des conventions pour revendre cette électricité. »

Une construction en 2026 ?

Pour la maire de Saint-Pierre, Nadia Mezrar, le projet présente un double intérêt : « Utiliser cette surface qui est grande et que le boulodrome et les entreprises voisines puissent bénéficier de tarifs d’électricité plus avantageux. »

Si le conseil municipal valide le lancement de l’appel à manifestation d’intérêt jeudi soir, le projet pourrait ensuite sortir assez rapidement de terre.

« L’objectif, c’est qu’un candidat soit retenu pour la fin de l’année et d’avoir une construction effective en 2026 », conclut Stéphane Castrale-Bela.

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