Loïs Boisson n’est plus une inconnue depuis son ascension fulgurante lors de l’édition 2025 du tournoi de Roland Garros. Après son élimination face à Coco Gauff, la n°2 mondiale, la jeune joueuse de tennis se confie sur sa vie privée, ses parents, ses passions, ses « amours ».
Loïs Boisson a fait sensation. Classée 361e, la joueuse de tennis française est allée jusqu’en demi-finales de Roland Garros en cette édition 2025, jusqu’à perdre face à Coco Gauff, n°2 mondiale. À 22 ans, elle revient d’un an de blessure, plus forte que jamais. La jeune femme, que les célébrités se sont empressées d’aller encourager sur le court, a accepté de répondre aux questions de nos confrères de Paris Match pour leur édition de ce jeudi 12 juin. Elle y revient sur son incroyable ascension, mais aussi sur sa blessure – qui aurait pu lui coûter très cher – et sur sa vie privée.
« Ce sont des amours » : Loïs Boisson, une femme « hyper-simple » passionnée par ses animaux
Loïs Boisson se décrit comme « hyper-simple, calme, sereine ». « Je ne me prends jamais la tête. J’essaie de profiter de chaque petit moment de la vie. J’ai aussi un côté fun. J’adore la déconne. Autant sur un court, je suis sérieuse, appliquée, concentrée, autant dans la vie de tous les jours, j’aime m’amuser, rire et faire rire », raconte la jeune joueuse. Et quand nos confrères de Paris Match lui demandent si elle a des passions en dehors de la raquette, elle répond : « Je suis très tennis tennis. À part ça, j’aime beaucoup les animaux. J’ai deux chiens, Sira, un laïka, une sorte de chien eskimo, et Pepper, dont la race m’échappe mais ça va me revenir ». Et de rire avant de conclure : « Ce sont des amours ».
« Un choix personnel » : Loïs Boisson revient sur le soutien de ses parents dans sa carrière
« Même si je m’entraîne beaucoup à Lyon, je vis toujours avec mes parents dans la région d’Annecy. Ma mère m’accompagnait sur les tournois quand j’étais petite. Je n’avais pas encore d’entraîneur. Ensuite, mes parents m’ont énormément soutenue. Mais ils ne m’ont jamais poussée pour que je devienne une enfant champion. Faire du tennis mon métier était un choix personnel », continue encore Loïs Boisson, qui, à tout juste 22 ans, a déjà un parcours mouvementé. Après une rupture des ligaments croisés et une opération sans accroc, elle fait sa rééducation chez ses parents : « J’ai rencontré un kiné local qui connaît bien les ligaments croisés et les protocoles de guérison ». Depuis, Loïs Boisson s’est fait tatouer le mot « résilience » sur le bras droit.