La journée de ce vendredi 13 juin risque d’être perturbée dans les crèches, écoles, cantines, piscines et autres services publics municipaux.
En cause, un appel à la grève du syndicat CGT des territoriaux de la Ville de Saint-Étienne, qui manifesteront également place de l’Hôtel-de-Ville le matin dès 7 h 30. Ces partenaires sociaux seront reçus le jour même à 8 h 30 par le maire, Gaël Perdriau, dans le cadre de négociations autour des salaires et des conditions de travail.
« Des différences de rémunération de 300 à 500 euros entre agents de la Ville et de la Métropole »
« Notre point d’indice n’a pas augmenté depuis 2009, et ça fait maintenant quatre ans que nous demandons une convergence salariale entre les agents de la Ville et ceux de Saint-Étienne Métropole. La différence est inacceptable, cette injustice doit cesser ! », explique Mustapha Belguerri, secrétaire général adjoint CGT des territoriaux.
Selon lui, « les différences de rémunération sont de l’ordre de 300 à 500 euros, à qualifications et expertises équivalentes, en faveur des agents métropolitains ».
« Les taux d’absentéisme nous alertent depuis des années »
D’autres points seront également abordés par la CGT, comme la reconnaissance des métiers les plus pénibles et l’octroi de jours supplémentaires, la dé-précarisation des contrats contractuels et des vacataires, la mise en conformité immédiate par rapport aux obligations légales des contrats à durée déterminée.
« Toutes les revendications que nous allons aborder sont source de démotivation chez les agents. Nous avons là les conditions d’une situation sociale explosive qui trouve ses conséquences dans l’absentéisme, dont les taux nous alertent depuis longtemps », conclut le représentant syndical.